PRESSE ECRITE
FROGGY DELIGHT
Oscar Wallas verse dans le rock sombre avec "La condition", lorgne vers des symphonies luxuriantes à la 16 Horsepower ("La routine"), plonge dans des univers torturés à la Wooven Hand ("Let things side") et n'hésite pas à faire du folk hispanisant ("A friend with me"). 11 titres excellents. Rien à jeter. Oscar Wallas se positionne incontestablement dans le peloton de tête des révélations de ce début d'année.
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zicazic
N'hésitant jamais à tenter le jeu de l'expérimentation,la musique d'Oscar wallas se fait à la fois classique et bruitiste,jazzy et pop,bluesy et grunge,passant d'accents orientaux à d'autres plus anglo saxon et invitant tantot une trompette,tantot marc huyghens de Vénus à le rejoindre dans ses élucubrations...Décalé,habité,parfois malsain mais en meme temps tres structuré,"intramuros" abandonne tout format musica strict et se passe des conventions du moment...Désopilant par l'utilisation d'une voix envoutante et d'u tapis musical bien épais ,Oscar wallas charme intensément d'autant plus qu'il surprend en permanence par l'utilisation de contre pieds artistiques totalement imprévisibles.C'est de l'art et du grand..!!
LONGUEUR D'ONDES
Etonnant disque qui passe sans sourciller de la chanson à texte aux mélodies pop rock , sans oublier les envolées baroques. On pourrait voir dans le lyrisme du chanteur un peu de la verve musicale de Bertrand Cantat. Mais c'est plutôt de Bashung qu'il se rapproche avec "La routine". Il y a aussi ce morceau lancinant , l'ironique (?) "A musical day", avec Marc A.Huyghens, le chanteur deVenus, ou encore cette intro de William Burroughs en ouverture. Chris Rouillé s'aventure sur des terrains difficiles et a les textes en conséquences. On comprend alors bien pourquoi le groupe apparaît comme un ovni franco-belge. Le résultat ? Surtout pas chanson française et pas vraiment rock non plus, Oscar Wallas se faufile en mélangeant les styles et s'affirme aussi inspiré que captivant.
MUZICZINE
Découpé en 11 fragments, le premier Oscar wallas navigue quelque part entre pop, rock, chanson française et expérimentation classico-contemporaine. Enigmatique, inspiré, envoûtant, riche (les arrangements, les cuivres et les cordes sont souvent dignes d’un Tuxedomoon !), il peut évoquer tour à tour le lyrisme de Bertrand Cantat, mais sans l’électricité (le post boogie « La routine »), Kat Onoma (l’obsessionnel « La condition »), Robert Plant (la vision orientale de « Jérusalem », mais sans la voix de Bob), et même un Ravel qui aurait intégré une trompette mariachi dans sa boucle symphonique (« A musical day », compo à laquelle participe le leader de Venus). Le tout est enrichi par des lyrics décalés, hantés (NDR : Christophe Rouillé y cause, entre autres, de ses doutes, de la liberté, du clonage et de la routine), mais terriblement actuels. Une œuvre originale. Très originale même. Et surtout hors du temps et des modes…